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PLUS RAPIDES QUE LEURS OMBRES : Lucky Luke, Astérix et Tintin


 

Lucky Luke, Astérix et Tintin sont des personnages qui furent créés pour se développer au sein de la conception formelle de la bande dessinée ou Comic[1]; cependant, cet espace ne fut pas suffisant pour le public, qui a commencé à demander leur présence sur le grand écran.
Le lecteur voulait pouvoir laisser de côté l'impression de mouvement afin de voir ses personnages se déplacer pour de vrai; il voulait arrêter d'imaginer des sons pour les écouter réellement; et surtout récupérer les ellipses existantes de dessin à dessin  et découvrir une aventure complète de ses héros[2].
Dans le fond le spectateur n'espérait pas que les grandes lignes des argumentaires changent, mais il désirait la continuité de toute une mythologie construite par des personnages, scènes et situations concernant des sujets aussi connus qu'universels: la lutte entre le bien et le mal, la recherche d'identité, le sens du Moi, l'éthique et la morale, le rationnel et l'émotif, mélangé dans le cas de Lucky Luke et Astérix à des coups de pinceau d'anthropologie et d'histoire.
L'industrie cinématographique a clairement vu le potentiel financier de l'adaptation au cinéma de ces personnages préalablement exploités par la bande dessinée, et ainsi, le septième et le neuvième art [3] commencèrent à s'enrichir mutuellement; chaque fois qu'un metteur en scène adaptait une aventure de ces héros, il leur donnait une perspective différente en adaptant les qualités expressives de la bande dessinée à l'audiovisuel, et augmentait leurs possibilités plastiques.
Peut-être le cinéma a-t-il conditionné en partie la croissance de la bande dessinée, pas seulement parce que dans le cas de Lucky Luke, Tintin et Astérix, les dessinateurs ne continuent pas à publier leurs aventures; nés en même temps, la croissance du cinéma a été très supérieure à l'expansion de la bande dessinée, puisque le public préfère se laisser emporter par les images d'un langage clairement visuel dans lequel il est "attrapé" jusqu'à la fin.
Aucunes des adaptations cinématographiques de ces personnages a ajouté quelque chose au travail d'origine, et se sont produites toujours des subtilisations. Il ne s'agit pas de manque d'originalité ou de professionnalisme de la part des réalisateurs, mais quelquefois au moment de récrire et adapter la bande dessinée la forme de narration varie, et c'est là que à de nombreuses occasions l'œuvre perd quelquefois son essence. Quand un personnage est enlèvé ou ajouté, le film est appelé une version[4].
Mais en outre, les adaptations de bandes dessinées au cinéma ou en dessins animés trébuchent sur deux problèmes difficiles de résoudre. Le premier surgit quand on dote la sensation de mouvement à des personnages qui sont toujours connus immobiles - et que chaque lecteur animait subjectivement dans son imagination -, et le second, est le son, puisqu'il faut mettre une voix à ces personnages et créer un univers sonore qui les enveloppe. Ceci fait que le produit final qui se voit et qu'on entend sur l'écran ne coïncide pas avec l'idée, plus ou moins précise mais parfaitement intériorisée et personnalisée que chaque spectateur se fait des personnages; et bien qu'il est vrai qu'au début la bande dessinée et le cinéma étaient muets; le son a changé la manière de voir le cinéma tandis que dans la bande dessinée le lecteur continue à devoir interpréter les voix, les sons de l'environnement et même les symboles qui se projettent dans les bulles.
Nous pouvons donc affirmer que le cinéma et la bande dessinée ne sont pas totalement compatibles, mais le monde du cinéma a su profiter des grands scénarios et personnages créés par les dessinateurs  scénaristes du monde de la bande dessinée; et ainsi, le vingt et un octobre de cet année est sortie dans les cinémas le dernier film du directeur James Huth, une nouvelle aventure de Lucky Luke dans lequel le Président des Etats Unis lui-même, ordonne à l'intrépide cowboy de ramener la paix à Daisy Town..
Lucky Luke est une série de bandes dessinées franco-belge créée en 1946 par le dessinateur belge, Maurice de Bevere plus connu en tant que Morris et qui raconte les aventures d'un célèbre cowboy connu pour tirer plus rapidement que son ombre dans le vieux Far Ouest américain.
Après plusieurs années de travail solitaire difficile, Morris commença à collaborer avec René Goscinny, qui devint l'écrivain de la série dans la période qui est considéré comme son âge d'or, pendant laquelle le cowboy errant avec son inséparable cheval Jolly Jumper et son chien Rantanplan[5], combattait le crime et l'injustice représentés par les frères Dalton[6], Billy the Kid et Jesse James entre autres, dans des histoires basés sur des événements historiques du far ouest comme la construction du télégraphe, la fièvre de l'or, la naissance du Poney Express ou les voyages en diligences de la Wells Fargo.
En 1971 Lucky Luke prend pour la première fois le chemin du dessin animé avec une trilogie qui commence avec Daisy Town, et est suivi par La ballade des Dalton en 1978 et Les  Dalton en cavale en 1983. En 1990, Disney lança La ballade des Dalton.
À ces films de dessins animés, il faut aussi ajouter la série de dessins animés pour la télévision, Lucky Luke réalisé en 1983 par les studios Hanna-Barbera à laquelle Morris ajouta 26 épisodes nouveaux en 1991. Dix ans plus tard, Xilam[7] a produit une nouvelle série de 52 épisodes connue comme  Les Nouvelles aventures de Lucky Luke, et en 2007 lança Tous à l'Ouest: une aventure de Lucky Luke.
Mais ce n'est pas la première fois que le personnage est montré à l'écran, puisqu'en 1991 ont été réalisés deux films sur le héros: Lucky Luke dirigé par Terence Hill et Lucky Luke 2 dirigé par Ted Nicolau[8] et Richard Schlesinger; la dernière expérience fut produite en 2004, par Philippe Haim, Les Dalton.
Dans le cas de Astérix, la bande dessinée de Goscinny et Uderzo[9] il eut une première adaptation en dessins animés avec Astérix le gladiateur (1967), dirigée par les auteurs qui réalisèrent aussi Astérix et Cléopâtre, 1968, et Les douze travaux d'Astérix (1976).
Initialement, les adaptations comptèrent sur du capital allemand et la présence d'animateurs d'autres pays, comme l'Espagne. D'une deuxième étape se démarquent Astérix et la surprise de César (1985), de Paul et Gaeztan Brizzi, et Astérix en Amérique (1994), de Gerhard Hahn. Pour le moment, le dessin animé le plus récent est Astérix et les Vikings (2006), une coproduction entre le Danemark et la France, réalisé par Stefan Fieldmark et Jesper Moller, avec un scénario par Jean-Luc Goossens et Stefan Fieldmark lui-même.
En 1998 on a tourné une version avec des acteurs réels, réalisée par Claude Zidi et interprétée par Gérard Depardieu, Christian Clavier, Roberto Benigni et Marianne Sägebrecht. Son succès entraina le lancement de nouveaux titres: Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre, 2002, et Astérix aux jeux olympiques (2008).
Le dernier de nos personnages, Tintin[10], est né le 10 janvier 1929[11] de la main de George Remi "Hergè." Le célèbre reporter aux cheveux roux et aux pantalons de golf, n'a jamais écrit  un article, mais il a eu de nombreuses aventures; la première d'elles dans le pays des soviets, et après ses périples en URSS, il fut envoyé à d'autres pays comme le Congo, l'Amérique, à la Lune et même à des pays inexistants comme le Sildavia et le Borduria. Son camarade, un fox-terrier blanc appelé Milou[12] l'a accompagné dans toutes les aventures, auquel virent s'ajouter au fur et à mesure du temps le Capitaine Haddock et les frères Dupont et Dupont[13], une paire qui nous rappelle les grands duos humoristiques du cinéma muet comme Laurel & Hardy.
Aussitôt  que Tintin commença à devenir un phénomène populaire après la guerre, l'idée de porter ses aventures au grand écran a surgi. Malheureusement on note clairement dans ces films que son dessinateur n'y contribua en aucune façon et ils n'eurent pas un grand succès médiatique.
Ainsi, la société "Les Beaux Films" à Paris, a produit à partir de 1946 une série de bobines en format 35 mm[14] qui n'étaient pas des films animés en réalité, mais des diapositives des dessins; et en 1947 les cinéastes belge Joao B. Michiels et Claude Misonne ont fait un film de stop motion inspiré sur The Crab with the Golden Claws, avec des poupées des personnages, mais jusqu'à la fin des années 1950, malgré le succès de la bande dessinée, ne surgit pas l'idée d'en faire un film avec des acteurs.
En 1959, la société Belvision considère la possibilité de faire des films d'animation sur les aventures de Tintin et iembauche le scénariste Greg[15]. Malgré le fait que ces films n'avaient rien à voir avec les histoires originales de Hergé, ils furent très bien accueillis par le public, favorisant que d'autres entreprises s'intéressèrent à faire réaliser des nouvelles aventures du reporter.
En 1960 est réalisé le premier film de Tintin avec des personnages réels; Le mystère de la toison d'or, une production peu importante réalisée par Jean-Jacques Vierne et jouée par Jean-Pierre Talbot, qui s'affrontait au problème de pouvoir trouver des interprètes suffisamment similaires aux personnages dessinés, une mission dans laquelle le cinéma a fréquemment naufragé. Quatre ans après se réalisa le deuxième long-métrage Tintin et les oranges bleues, coproduite par la France et l'Espagne, dirigée par Philippe Condroyer et dans lequel joue de nouveau Jean-Pierre Talbot.
Le premier long-métrage en dessins animés a été produit en 1969. Tintin et le Temple du Soleil,  réalisé par  Eddie Lateste avec comme coscénaristes Jos Marissen, László Molnár et Hergé, dans une coproduction entre la France, la Belgique et la Suisse.
Après la sortie en 1972 d'un nouveau long-métrage animé Tintin et le lac aux requins réalisé par Raymond Leblanc, se passèrent dix-huit années avant qu'une nouvelle et plus importante initiative récupéra le célèbre reporter pour l'écran. Stéphane Bernasconi réalisa en 1990 une série de dessins animés pour la télévision, composée de 39 épisodes. Nous avons pu profiter de cette dernière apparition de Tintin grâce à une coproduction entre le Danemark, la Belgique, la France et la Suisse, qui avait pour titre Tintin et moi dirigée par Anders Ostergaard. Par chance, il semble que Steven Spielberg essaie de donner à nouveau vie au célèbre reporter dans une trilogie qu'il commencera avec la reprise de The adventures of Tintin: Secret of the Unicorn et avec comme protagoniste Jamie Bell.
Il est évident pourtant que les univers de Tintin, Lucky Luke et Astérix, ont été, sont et seront une source inépuisable pour de nombreux réalisateurs et acteur-auteurs et que grâce à eux les liens entre la bande dessinée et le cinéma continueront à se faire plus de forts au fur et à mesure que passe le temps; un temps qui ne fera pas vieillir le reporter génial, le célèbre guerrier et l'intrépide cowboy, parce qu'ils continueront à être plus rapides que leurs ombres.

Jésus du Peña Sevilla
 
[1] "Illustrations juxtaposées et autres images en séquence délibérée avec l'intention de transmettre de l'information ou d'obtenir une réponse esthétique du lecteur" (Scott McCloud).
[2] Des references comme celles-ci dans l´histoire du cinéma sont Superman, de Richard Donner (1978); Flash Gordon, de Mike Hodges (1980); Superman II, de Richard Lester (1980); Conan le barbare, de John Millius (1981); La chose du marécage, de Wes Craven (1982); The punisher de Mark Goldbatt (1989); Batman, de Tim Burton (1989); Flash, de Mario Azzopardi, Bruce Bilson y Danny Bilson (1990); Les tortues ninja, de Steve Barron (1990); Dick Tracy, de Warren Beatty (1990); Rocketeer, de Joe Johnston (1991); Le capitaine América, de Albert Pyun (1991); Le corbeau, de Alex Proyas (1994); Batman Retourne, de Tim Burton (1992); Le masque, de Check Russell (1994); Le chevalier de l´enfer, de Gilbert Alder (1995); Men in black, de Barry Sonnenfield (1997); Blade, de Stephen Norrington (1998); X-men, de Bryan Singer (2000); Spiderman, de Sam Raimi (2002); Hulk, de Ang Lee (2003); Daredevil, de Mark Steven Johnson (2003); X-Men 2, de Bryan Singer (2003); Spiderman 2, de Sam Raimi (2004); La cité du péché, de Robert Rodríguez (2005); Les quatre fantastiques, de Tim Story (2005); Batman débute, de Christopher Nolan (2005); Superman retourne, de Bryan Singer (2006); V de Vengeance, de James McTeigue (2006); X-Men: La Bataille Finale, de Brett Ratner (2006); Transformers, de Michael Bay (2007); 300, de Zack Znyder (2007), L´incroyable Hulk, de Louis Leterrier (2008); Batman le chevalier de la nuit, de Christopher Nolan (2008); Ironman: l´homme de fer, de Jon Favreau (2008); The Spirit, de Frank Miller (2009), Watchmen, de Zack Zinder (2009); X-Men Origins: Wolverine, de Gavin Hood (2009); Transformers: la vengaeance des déchus, de Michael Bay (2009).
[3] Certains auteurs définissent la bande dessinée ainsi
[4] Alan Moore, le meilleur scénariste de bandes dessinées de l'histoire, a quelque chose à ajouter sur l'adaptation de ses œuvres: "Ces films ne ressemblent pas à mes livres. S'ils sont des bons films, c'est le mérite des réalisateurs. Ils n'ont rien à voir avec moi, aussi quand les films sont médiocres. Je ne suis pas intéressé de les voir puisque  je n'aime pas travailler pour Hollywood, et le cinéma ce n'est pas l'un de mes medias préférés. Je ne me sens pas très impliqué dans ces projets."
[5] Une parodie de Rin tin tin et qui est décrit par Lucky Luke lui-même comme le chien le plus stupide de l'Univers.
[6] Joe, William, Jack et Averell
[7] Xilam est une société française d'animation crée en 1997 par Marc du Pontavice.
[8] En 1993, Ted Nicolau et Terence Hill se sont réunis pour réaliser la série de TV portant le titre Lucky Luke
[9] Le personnage d'Asterix est une idée originale de René Goscinny et d´Albert Uderzo crée en 1959. Avant de créer ce personnage, Goscinny et Uderzo étaient déjà amis et formaient un duo professionnel qui avait déjà eu un succès modéré avec les histoires du peau rouge Umpah-pah, situées en Amérique du Nord vers le milieu du 18ème  siècle.
[10] En Espagne, il fut sur le point d´être nommé "Pepito"
[11] Tintin fut crée par une commande de l'abbé Wallez à Hergé demandant de créer un personnage pour le supplément jeune du journal belge catholique XX Siécle, Petit Vingtiéne. Pour lui donner son aspect physique, le dessinateur belge reprit un personnage antérieur publié dans la bande dessinée Totor C.P. des Hannetons.
[12] En Anglais il fut appelé "Snowy"
[13] En Espagne, "Hernandez" et "Fernández"
[14] "Tintin et Milou au Congo", "Tintin en Amérique", "Tintin et Milou en Orient  (Les cigares du pharaon) ", "Tintin chez elles Arumbayas", "Tintin et Milou: Le mystère de l'avion gris" (L'île noire), "Tintin et Milou: Le sceptre d'Ottokar", "Tintin et Milou: Le crabe aux pinces d'or", "Tintin et Milou: L'étoile mystérieuse", "Tintin et Milou: Le Trésor de Rackham le Rouge", "Tintin et Milou: Les Sep boules de cristal", "Tintin et Milou: Le temple du Soleil", "Tintin en Palestine" (l'or noir), "Tintin et Milou: L'affaire Tournesol", "Coke en stock" et "Tintin au Tibet."
[15] Pseudonyme de l'auteur de bandes dessinées belge Michel Regnier
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